684 Fond d’œil avec et sans dilatation comparé à l’imagerie panrétinienne dans le diagnostic de la rétinopathie diabétique - 14/05/09
Retinal biomicroscopy with and without mydriasis compared with pan retinal imaging for diagnosis of diabetic retinopathy
Résumé |
Introduction |
La charge de travail croissante et l’utilisation courante de lentilles asphériques incite à limiter le dépistage de la rétinopathie diabétique à un fond d’œil sans dilatation pupillaire. L’objectif de ce travail a été de comparer 3 modes d’examen : biomicroscopie sans dilatation pupillaire, biomicroscopie avecdilatation pupillaire et imagerie panrétinienne par un système de visualisation grand champ.
Matériels et Méthodes |
Un dépistage de rétinopathie diabétique a été réalisé chez des patients diabétiques de type I ou II. Une image du fond d’œil avant dilatation a été obtenue par une élève orthoptiste utilisant un système grand champ (P200) basé sur une ophtalmoscopie à balayage laser (SLO). Les images ont été analysées par un ophtalmologiste en formation sans informations sur les résultats de l’examen du fond d’œil non dilaté puis dilaté effectué par un ophtalmologiste diplômé.
Résultats |
251 patients diabétiques ont été inclus (n=503 yeux), 12 % des lésions vues sur les images SLO n’ont pas été détectées par le fond d’œil non dilaté, 5 % des lésions vues sur les images SLO n’ont pas été détectées par le fond d’œil dilaté. À l’inverse, 1 % des lésions rétiniennes détectées par le fond d’œil dilaté n’ont pas été vues sur les images SLO.
Discussion |
L’examen du fond d’œil dilaté diminue de plus de la moitié le nombre de lésions non détectées par un fond d’œil non dilaté. La visualisation de la périphérie rétinienne par une imagerie panrétinienne SLO augmente le nombre de lésions détectées par rapport à l’examen clinique biomicroscopique.
Conclusion |
La dilatation pupillaire augmente la sensibilité de l’examen du fond d’œil pour le dépistage de la rétinopathie diabétique. Une étude comparative du rendement diagnostique d’un système SLO par rapport à un rétinographe non mydriatique classique est nécessaire pour évaluer le bénéfice clinique de l’imagerie panrétinienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 32 - N° S1
P. 1S203 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.